Quelques extraits

La sincérité de l’écriture d'Agnès Marietta nous offre l’occasion de passer un moment agréable dans un monde de brutes.

Olvier Maison / Marianne

 

 

Une délicate tranche de vie vraie, Agnès Marietta signe un texte tendre comme la vie de famille, doux-amer comme ces retours sur l’image de nos petits bonheurs.

Le Dauphiné Vaucluse

 

 

SUPERBE !

Une écriture irréprochable, des comédiens qui nous prennent aux tripes, tout se dit à travers une mise en scène et des jeux d’acteurs poignants.

Hélène Kutter / Le Comtadin

 

 

Il y a du mérite à écrire et mettre en scène des textes neufs. Il faut pour cela, à n’en point douter un certain sens du risque, peut-être même une portion de culot ou d’inconscience.(…) "Comme dans du verre brisé" est un petit bijou de texte. Cela fait plaisir de constater l’intelligence du théâtre, sa capacité à produire de nouveaux textes, vifs et plein de sève, en prise sur les problèmes de tous les jours, brossant des portraits plus ressemblants que nature de nos contemporains.

La pièce emprunte une forme qu’a largement contribué à populariser Phlippe Minyana, celui des récits croisés qui s’entrelacent. (…) La référence à Minyana s’arrête là, car si celui-ci cultive un sens de l’absurde où l’humour ne parvient pas à évacuer complétement un son grinçant de base, Agnès Marietta pour sa part réussit un petit miracle d’équilibre entre un regard critique et ironique et la tendresse qu’elle manifeste ouvertement pour ses personnages. Il en ressort une vision optimiste, mais surtout une vision qui sonne juste, qui ne fait pas toc.

 

Philippe Faure / AgoraPièces et Sud Théâtre 

 

Si la musique apaise les moeurs, pour Agnès Marietta il semble que les mots et le théâtre aient la même vertu. Elle sa su construire un spectacle plaisant avec des personnages attachants. 

Le Pariscope / D.D.

 

Avec sa nouvelle pièce, Agnès Marietta propose là une pièce transverse qui, si elle ne semble parler que de l'idée du couple, interroge sur des sujets aussi vastes que l'écriture et la vie. Les digressions sont subtiles, la plume alerte. Et la vision du couple, tristement juste.

Cécile Strouk / Rue du Théâtre

 

A la pureté de l'écriture d'Agnès Marietta, devait répondre une vérité aiguë dans l'interprétation. Là encore, nous sommes cueillis. Quand le rideau s'ouvre, le premier regard des comédiens et les mots qu'ils échangent sot le ton de la vérité et de la sincérité. Ils ne nous quitteront pas jusqu'à la fin.

Claire Néel / Les Trois Coups

 

Intérieur(s) couple, à L'apostrophe  et au Théâtre de l'Usine

 

Marietta ou l’amour dans tous ses états

 

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« Vue imprenable sur le couple » : si un agent immobilier devait vanter les mérites du triptyque théâtral d’Agnès Marietta voilà sûrement la formule qu’il serait tenté d’utiliser. L’argument n’aurait rien de bassement commercial. Il serait fondé sur un constat objectif : celui du talent incontesté de cette dramaturge pour disséquer cette drôle et inépuisable source d’inspiration qu’est ce binôme. Ainsi que ceux ou celles qui l’environnent. Et qui le mettent à rude épreuve (parents, enfants, amants, maîtresses ou collègues de bureau… ils sont si nombreux !).

C’est bien simple, où qu’il se trouve, elle le traque. Lorsqu’il se demande, dans la cuisine, où sont passées ses illusions d’antan, elle est là et saisit son désarroi (Comme dans du verre brisé, 1998). Quand, au bord de la rupture, il passe au salon c’est encore elle qui les surprend, tout désemparés qu’ils sont au sein de cette société de consommation qu’ils fuient autant qu’ils l’appellent de leurs vœux (Cœur de cible, 2005). Cette année ils ont prévu de faire un crochet par la chambre. Compter donc à nouveau sur elle pour rendre compte de ce qui se trame dans cette Suite parentale où les SMS et autres messages électroniques font office de nouveaux moyens de communication (écriture de la pièce en cours pour une création début 2011 au Théâtre de l’Usine à Eragny-sur-Oise). 

Présentées sur une période volontairement longue, et par des comédiens que l’on retrouvera d’une pièce à l’autre, ces trois œuvres ne forment pas pour autant une trilogie. Les spectateurs qui les verront toutes (ce qui est vivement recommandé !) constateront cependant qu’elles sont traversées, voire même hantées, par la poursuite insatiable du bonheur. Malgré les années qui passent les personnages d’Agnès Marietta - qu’ils soient saisis en famille, en couple, au bureau ou en solo - gardent ce même travers : avoir tout ce qu’il faut pour être heureux, sauf la sagesse de le constater.

Et c’est cette faille que la dramaturge aime à combler (et avec bien du talent !). « Faire entendre l’intimité, voilà ce que le théâtre rend possible, dit-elle. Un couple ne parlerait pas avec cette liberté dans la vraie vie, par peur de blesser l’autre, par pudeur, par manque d’habitude ». Depuis sa première pièce écrite à vingt ans en 1987 elle maintient ce cap : « Donner aux femmes et aux hommes les mots qui manquent, que l’on cherche quand on est submergé par l’émotion ». Ce triptyque est l’occasion d’en avoir une preuve… par trois !



Juliette CORDA /  Le journal de L’apostrophe

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